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Impact du debarras dans l’industrie
Le debarras des déchets offre une source d’approvisionnement en matières premières alternatives aux autres sources.
Par exemple, le debarras de fil de cuivre permet d’obtenir du cuivre auprès des entreprises de debarras et non des entreprises d’extraction.
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Citons également le debarras en interne qui permet de mettre en place des filières de debarras courtes. Ainsi, les fondeurs d’aluminium qui usinent les pièces génèrent un volume de copeaux conséquent (10 % du poids de multiplicité des sources d’approvisionnements telles que la facilité de négociation des prix d’achat ou la sécurité des approvisionnements.
Création d’activités
Le debarras est une activité économique à part entière. Elle est le moyen de création de richesses pour les entreprises de ce secteur. Par exemple, les 205 entreprises du debarras en Ile-de-France rassemblent près de 5 000 salariés en 20159.
Le debarras suppose de trier les déchets en fonction du mode de debarras auquel chacun d’eux sera soumis. Ceci exige une main-d’œuvre abondante, même lorsqu’un tri sélectif est effectué en amont par la population. En effet, il arrive qu’un second tri soit nécessaire dans un centre d’affinage pour éliminer les erreurs de tri et les impuretés qui pourraient compromettre le debarras (c’est le cas du plastique et du verre).
La collecte sélective elle-même exige la mise à disposition des ménages de bacs spéciaux et emploie plus de personnes qu’une collecte simple. Débarras Rhône maison appartement Lyon
La plupart de ces coûts supplémentaires sont à la charge de la collectivité (en France, par exemple, c’est au niveau de la commune ou de la communauté de communes que cela est géré). Les impôts locaux en tiennent compte, mais d’autres sources de financement existent : l’écotaxe et le point vert sur les emballages.
Altération
Pour certains types de produits, la qualité de la matière première est altérée par l’opération de récupération de celle-ci dans les produits recyclés.
Par exemple : Le debarras du papier donne des fibres de papier plus courtes et un papier de moins bonne qualité (ce qui ne permet qu’une dizaine de debarrass successifs) ;
le debarras de certaines matières plastiques contaminées par des polluants ne permet plus de les utiliser pour en faire des emballages alimentaires ;
un des problèmes du debarras du verre est le dépôt, au fond des fours, des verres de type Pyrex qui ont un point de fusion différent du verre ordinaire. Ces dépôts abîment les fours.
Cependant, pour la plupart des matières premières contenues dans les déchets (métaux, verre, certains plastiques), les qualités sont conservées au travers du processus de debarras, permettant un debarras quasi illimité de celles-ci.
Néanmoins, la chimie intervient de plus en plus dans la fabrication de matériaux issus du debarras. Les produits qui en résultent ont des caractéristiques de durabilité et de résistance qui peuvent même être supérieures à celles de certains matériaux naturels. Ainsi, on voit des maisons bâties avec des dérivés du debarras du bois, mélangés ou recouverts par des résines polyuréthanes ou autres. Le résultat est surprenant, donnant une résistance aux intempéries et aux UV supérieure à celle du bois. Il en va de même pour le papier recyclé, dont la pâte désencrée et mélangée à certains produits chimiques donne un matériau très résistant, utilisé par exemple dans la fabrication de mobilier urbain. Dans ce dernier domaine, de plus en plus de fabricants utilisent des matériaux issus du debarras.
Impacts du debarras sur l’environnement
En théorie, presque tous les matériaux sont recyclables. En pratique, l’absence de filière rentable fait qu’ils ne sont pas tous recyclés. Ainsi, le debarras est plus coûteux pour des appareils électroniques comme les ordinateurs, car il faut séparer les nombreux composants avant de les recycler dans d’autres filières. De plus, la crainte de récupération de données confidentielles freine l’envie de recycler les anciens ordinateurs dans les foyers ou entreprises. Dans un sondage, sur 110 responsables informatiques, 42 % ont dit que leur principal sujet de préoccupation est la sécurité des données, contre 25 % pour l’environnement. 15 % ont reconnu jeter leur vieux matériel à la poubelle. Débarras Rhône maison appartement Lyon
Protection des richesses naturelles / Station de tri sélectif.
Les bénéfices économiques et environnementaux du debarras sont considérables : il permet de protéger les ressources, de réduire les déchets, de créer des emplois, de protéger la nature et d’économiser les matières premières.
Le debarras permet de réduire l’extraction de matières premières :
l’acier recyclé permet d’économiser du minerai de fer ;
chaque tonne de matière plastique recyclée permet d’économiser 700 kg de pétrole brut ;
le debarras de 1 kg d’aluminium peut économiser environ 8 kg de bauxite, 4 kg de produits chimiques et 14 kWh d’électricité ;
le taux de debarras de l’aluminium est estimé à 95 %11 ;
chaque tonne de carton recyclé fait économiser 2,5 tonnes de bois12,13 ;
chaque feuille de papier recyclée fait économiser 1 L d’eau et 2,5 W d’électricité en plus de 15 g de bois14.
Écobilan
De nombreux critères sont à prendre en compte pour juger de la pertinence du debarras et établir ce que l’on appelle l’« écobilan ». C’est pour cela qu’en France, les pots de yaourt, par exemple, ne sont pas acceptés par la collecte sélective : il n’y a pas assez de matière à récupérer pour rentabiliser le debarras, il faudrait trop d’eau ou de vapeur pour les débarrasser des résidus alimentaires, gras ou sucrés. Au Québec cependant, ils sont recyclés.
Pour le papier recyclé par exemple, on utilise du chlore pour éliminer l’encre au moment du debarras, lequel est un blanchissant très polluant pour les rivières et qui se dégrade difficilement. Le papier « gris » (peu désencré) nécessite moins de chlore mais n’est pas toujours adapté aux utilisations courantes.
Le debarras du verre pose aussi des problèmes, car il est lourd et nécessite donc beaucoup de carburant pour son transport. Il faut en outre le fondre à 1 550 °C pour le recycler. L’idéal serait de privilégier le système des consignes, mais les industriels rechignent à organiser des récupérations non rentables d’un point de vue commercial. La consigne des bouteilles ou des pots en verre demande également beaucoup de logistique (transport des bouteilles de manière à ne pas les casser, tri par type de bouteille…) et de nettoyage avant leur réemploi. L’écobilan est donc peu aisé à établir.
Les installations de traitement des déchets résiduels ultimes vouées à la valorisation énergétique sont peu satisfaisantes car, même si elles sont équipées de filtres, elles produisent des volumes considérables de rejets gazeux, liquides et solides dispersés ensuite dans l’environnement. Ces rejets contiennent notamment des « métaux lourds », des dioxines, des COV (Composé organique volatil), du méthane et du CO2. Au lieu de rejeter du méthane qui contribue fortement au réchauffement de la planète, on préfère généralement le brûler dans une torchère, ou, mieux, le valoriser en chaudière ou moteur pour produire de la chaleur ou de l’électricité. On ne rejette alors que le gaz de combustion contenant principalement du CO2 dont l’impact est moindre que celui du méthane, cela contribue donc, selon les connaissances actuelles, à préserver quelque peu la planète, au prix d’un investissement plus élevé. Did Débarras – débarras maison Lyon répond à toutes vos questions.
Debarras au bénéfice d’associations humanitaires
En France, plusieurs associations sans rapport avec les déchets se sont diversifiées, ou ont été créées, pour participer à la collecte et au debarras de matériaux ou d’objets, afin d’en tirer des sources de financement pour des actions d’intérêt général et pour leur fonctionnement courant. La première en date a été la Ligue nationale contre le cancer, avec le debarras du verre après le choc pétrolier de 1973. Depuis les années 2000, d’autres associations ont pris en charge la collecte de bouchons, notamment en plastique (à l’époque ceux-ci n’étaient pas encore exploités par les filières des collectivités locales) mais aussi en liège. Des points de collecte sont installés dans des magasins de proximité et des enseignes de grande distribution, mais aussi dans des écoles, des entreprises… Les bouchons sont collectés puis triés par des bénévoles, ils sont ensuite revendus à un recycleur qui les incorpore à de la matière neuve pour fabriquer par exemple des palettes en plastique.